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[i57i]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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341
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CCCCXLV [CXXXII]. — [Nouvelles lettres du Roi pour presser les envois
DE DENIERS X MeTZ.]
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7 juillet i 57i. (B, fol. g5 v°.) '
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De par le Roy.
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nostre Royaulme. Toutesfois, là où vous n'auriez entierement recouvert icelle somme de cent ou six vingtz mil livres sur le reste desd. 111e m. livres, nous vous faisons encores ce mot pour vous mander que vous y usiez de toute la dilligence possible, pour la mectre ensemble, ne voyant pas que sans icelle, il se puisse eviter que nous ne tombions en très grand inconvenient du costé desd. Reistres. Lesquelz sont, comme nous vous avons mandé, jusques à trois mil chevaulx, à la frontière de Metz et tous portez pour faire quelque grand mal, s'ilz ne sont contentez. Ce qui vous doibt donner grande occasion de vous par-forcer, actendu mesmement que de tous les autres endroictz de nostredict Royaulme il a esté satisfaict à la cocte que chacune des provinces a deu porter pour sa part de lad. subvention, estant demeurée en arriere nostre premiere et principalle Ville, qui debvoit servir d'exemple aux autres.
«Donné à Monceaulx,le vn°jour de Juillet 1671.11 Signé: «tCHARLES3.
Et au dessoubz : "Brulart».
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«Très chers et bien amez, nous vous avons cydevant faict entendre, tant par noz lectres que ce que le sr de Marchaumont'2', nostre Conseiller et Secretaire de noz finances, a eu charge de vous dire de nostre part, comme nous desirions que vous regar-dissiez à promptement recouvrer sur ce qui reste à fournir des 111e ai. livres de l'emprunct de nostre bonne ville de Paris, jusques à la somme de cent ou six vingtz mil livres, et nous conflons tant de l'affection que vous portez au bien de nostre service et affaires, ct du desir que vous avez d'ayder que, par faulte d'estre fournie une bonne somme promptement aux Reistres, ilz ne s'essayent de faire quelque dommaige, soict à nostre frontière, soict aux marchans françoys qui traficquent en Allemaigne, que vous aurez donné ordre au recouvrement d'icelle somme, pour pouvoir estre incontinent envoyée à Metz, avecq les deniers de la subvention qui peuvent avoir esté receuz à Paris des autres endroictz de
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CCCCXLVI [CXXXIÏÏ]. — Pour 111e lx. mil livres sur le Clergé de France.
8 juillet i57i. (B, fol. 96 r°.)
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De par le Rov.
"Très chers et bien amez, nous vous avons cy devant mandé faire constituer en vostre Hostel de Ville, sur la plus valleur des décimes, la somme de trente mil livres tournois de rente pour recouvrer la somme de trois cens soixante mil livres, faisant partye des deux millions de livres que les gens du Clergé de nostre Royaulme nous ont offertz et ac-
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cordez, pour nous subvenir en noz urgens affaires'3'. A quoy nous avons entendu n'avoir esté encores commancé.
"Et d'aultant que cela importe grandement nostre service, nous vous avons bien voullu faire ceste recharge, pour vous prier et neantmoings ordonner que vous ayez, en la plus grande dilligence que faire ce pourra, à faire recouvrer lad. somme de 111e lx. mil livres tournois à constitution de rente
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'■' Le Registre A ne contient pas le texte de ces lettres de Charles IX.
W Pierre Clausse, second fils de Cosme Clausse, seigneur do Marchaumont, Secrétaire d'État du roi Henri ll, et de Marie Burgensis. U fut seigneur de Marchaumont et de Courances, Secrétaire de la Chambre ot des finances on i563, ot Chambellan, Surintendant de la maison de François de France, duc d'Anjou et d'Alençon. Pierre Clausse vivait encore en 1587; -- ava'- épousé Marie Lo Picart, dont il eut trois fils et cinq filles.
<3) C'est dans des lettres patentes données à Paris, le 28 mars 1571, que Charles IX, acceptant l'offre de payement de deux millions que lui avait faite le clergé, lui avait permis d'engager et vendre aux Prévôt dos Marchands et Echevins de Paris pour trente mille livres de rente. Ces lettres, enregistrées le 3o juillet au Parlement de Paris (Archives nai., X" 8C3o, fol. 155), ont été publiées par A. Fonlanon, Les édits et ordonnances des Rois, etc, Paris, 1611, in-fol., t. IV, p. 557.
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